La pair-aidance repose sur l’entraide entre personnes souffrant ou ayant souffert d’une même maladie ou déficience (somatique, psychique, sensoriel, etc.). C’est ainsi que plus de 150 personnes ont fait le point avec des représentants du Département, de l'Etat, du tissu associatif local et bien sûr des pair-aidants sur cette démarche qui redonne du "pouvoir d'agir" aux personnes en situation de handicap.
Si la Seine-et-Marne est reconnue comme un département précurseur en la matière, il a été question d’aller plus loin pour accompagner les pair-aidants et les professionnels. Ponctuée de témoignages de spécialistes, la journée a permis d'entendre la parole des pairs-aidants eux-mêmes.
Après les interventions introductives de Bernard Cozic, vice-président du Département en charge des solidarités, d'Hélène Marie, directrice de la délégation seine-et-marnaise de l'Agence régionale de santé et d'Armelle Rousselot, directrice de la MDPH, Maxime Oillaux, chef de projet au Comité interministériel du handicap a retracé les évolutions en matière de participation des personnes en situation de handicap. La matinée s'est poursuivie par une table ronde avec des membres du Collectif pair-aidance et des représentants des Alcooliques anonymes.
Après un déjeuner préparé et servi par l'ESAT de l'Orange épicée de Lieusaint, les participants ont applaudi le groupe musical des Patalo.
L'après-midi a été l'occasion de faire le point sur le parcours pour devenir pair-aidant puis de développer la notion de "pouvoir d'agir" avec Yann Le Bossé, psychosociologue et professeur à l'Université de Laval au Québec (lire et écouter sa contribution ci-dessous).
Après cette journée riche en informations et en émotions, organisée avec le concours de la municipalité de Nangis, les participants ont pris date pour un prochain rendez-vous envisagé dès 2025.
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